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symphony of the dream

symphony of the dream

Parce que les rêves nous permettent de nous envoler, nous emmener dans nos souvenirs d'enfants, ou nous emmener au gré de nos émotions, on peut nous y rejoindre mais jamais nous les enlever!!


Les couleurs de l'hiver aussi ne sont pas les mêmes

Publié par sweet sur 13 Mai 2016, 10:41am

Catégories : #au jour le jour, #只有我

e/r Bevaix janvier 2016 ©

e/r Bevaix janvier 2016 ©

Rester positif, avancer et se battre! Une phrase assassine qui place les larmes, l'abattement transitoire comme une faiblesse de l'être. Or parfois , rebondir suppose toucher le fond et on touche rarement le fond le sourire aux lèvres

Sweet avril2016

Combien de personnes cherchent à rassurer, motiver un être qui fait face à des difficultés?

Faut-il toujours rassurer avec les mots? Toujours trouver des solutions?

Celui qui goûte "aux emmerdes suprêmes" et qui les déguste assez longtemps pour en connaître chaque goût, chaque parfum, celui-là devient non pas celui qui sait tout mieux que quiconque. Non, celui là devient si humble, si incertains dans toutes ses vérités, qu'il sait apprécier le silence des mots, la force de l'écoute.

L'écoute, c'est comme entrer en communion, partager le ressenti, ne pas le comparer. Faire de chaque expérience, chaque douleur une légitimité d'un mal-être qu'on souhaite furtif.

Je me suis battue souvent, non pas contre l'adversité du moment, mais contre l'image négative que m'ont, par maladresse renvoyés parfois certains de ceux et celles qui voulaient m'aider. En comparant on risque de banaliser une douleur, comme si la ressentir était une faiblesse, un manque d'envie de se battre. Alors que la seule envie, est justement de faire face. C'est comme une mise en échec, un regard dévalorisant. Pleurer, se révolter, se décourager, ne sont-elles pas finalement les émotions qui mènent à l'acceptation? Pourquoi donc chercher à les éviter?

J'ai finalement constaté que cette lutte inutile, me prenait de l'énergie et du temps dans mon combat. Me desservait en quelque sorte.

Alors, lasse à ne plus m'y retrouver moi-même, j'ai décidé d'oser déplaire. Décidé d'oser afficher cet être imparfait qui ose montrer ses faiblesses, qui ose douter , qui ose pleurer, qui ose être découragé. Et peu importe comment on jugeait mon combat, ma bravoure, puisque, dans l'obscurité de la nuit, et de mon âme, j'étais seule face à la réalité.

On peut poser sa tête parfois sur une épaule compatissante, on peut sourire quand l'intérieur pleure, mais pour gagner c'est en soi seul qu'il faut aller puiser.

Certains mènent des luttes si longues, sans joker dans leur jeu, que parfois, l'usure devient le plus bel associé de l'adversité. Et contre l'usure, il faut juste, une écoute, une compréhension, de la présence humaine. Il faut ranger les mots, faire taire les "moi aussi".

 

E.R ©

 

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