Je faisais partie des gens qui ne levaient pas les yeux au ciel, ou alors juste pour soupirer ou regarder les étoiles et rêver.
Et puis un jour l'amour d'un homme m'a réappris à regarder, écouter. En effet, quelle tristesse, de constater que chez nous, et partout sur cette planète, la biodiversité meure. Nombre de nos oiseaux de nos régions ont disparus dans l'indifférence voire la méconnaissance générale.
Le chant des oiseux devient rare.
Les oiseaux migrateurs ne migrent plus aussi loin à cause du réchauffement climatique notamment, chouette pensent certains.. hé non..
Et faut-il parler des dégradations de leurs habitats que nous supprimons à coups de pesticides, déboisements, les canicules, le réchauffement climatique global, les constructions en béton, l'agriculture intensive sont autant de facteurs, ( la liste n'est pas exhaustive) qui modifient voire empêchent les nidifications.
Pierre Perret chantait " Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux" hé bien aujourd'hui la cage est bientôt le refuge idéal de l'oiseau tant les dangers de leur soi disant monde libre et les prédateurs de tout genre qui s'y rencontrent les rendent vulnérables.
Ils savent faire tant de choses , je l'ai découvert il y a peu, ils ont tant de facultés que tant de personnes ignorent, leur société est complexe, leur organisation sociale fascinante.
Ils sont capables d'élaborer des stratagèmes de survie. Mais face à la multitude de dégâts de l'homme, de l'industrie, leur ingéniosité ne peut les combattre.
Il y a tant à dire de fascinant les concernant.
Ingénieux, il suffit de regarder la conception de leur nid particulier à chaque espèces, les oiseaux ont beaucoup à nous apprendre.
Mais l'homme n'a de cesse de détruire, au profit de la superficialité, de l'éphémère, du clinquant, de l'égo.
l'Homme ( au sens individu) est devenu comme Narcisse à passer son temps à s'admirer et parler de lui, à prendre la pose la bouche botoxée en cœur sur les réseaux sociaux…
Et pendant que l'homme s'abrutit de toutes ces choses, le monde étouffe et suffoque dans l'indifférence quasi générale, parce qu'on nous a créé, formaté petit à petit vers un monde superficiel , individualiste qui s'émeut parfois devant ce genre d'images atroces, mais si possible en prenant la pause, en s'apprêtant pour paraître parfait, beaux, influenceur.
Le monde meurt sous nos yeux, mais nous sommes trop occupés pour changer quoi que ce soit, trop sûrs de maîtriser les choses, trop sûrs d'avoir le temps. Et surtout faudrait pas toucher à notre sacro saint confort…"Pis, tout seul je ne peux rien changer".
Touche à mon porte monnaie et je descends dans la rue! Bousille la nature, je ne bougerai pas, tant que tu ne perturbe pas le wifi de ma box ou mes loisirs, car ce qui compte dans ce monde, c'est MOI. Et puis, si la culpabilité me ronge en fin d'année je verserai peut-être un don à une assoc qui s'investira à ma place, comme ça , je peux retourner à mes activités avec la culpabilité moins dérangée par mon inaction.
La question : "Qu'est-ce que je fais ou peux faire qui soit déjà un début de changement"?
Je termine par cette phrase de Monsieur Einstein
" Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire."
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