Les oiseaux qu'on met en cage
N'ont pas assez de notes
Pour faire entendre leur rage.
Parfois entre eux ils chuchotent
Avec leurs pieds attachés
Et leurs ailes cassées
Préparant l'évasion
De leurs cages dorées.
Quelle est naïve notre confusion
De croire que leur chant
A nos oreilles si touchant
Est une douce complainte d'amitié.
C'est un cri de liberté
Qu'ils sifflent désespérés
A tous ceux qui les privent
De nature et d'espace
Et qui les cisconscrivent
Dans un étrange palace.
E.R/nov2011 ©
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