Tout a un début et une fin.
Parfois la fin est proche du début.
Quotidien soumis à l'aigrefin
Et au-dessus de vos têtes l'urubu.
Que reste-t-il alors au bonheur
Pour se distancer du calomnieur
Quel abri peut protéger un coeur
De la pluie acide et drue des mots
Que répand la bouche de certains sots.
Qu'y peut votre fragile bâtisse
Face à ceux qui la décatisse
En répandant leur venin mesquin
Bouclier des actes du faquin.
La marre de la manipulation
Empêche la nymphéa de fleurir,
Car gavée des mots de destruction
Tels aigrir, flétrir, meurtrir, pourrir.
Pour cette fleur avant l'heure c'est trop tôt,
Après l'heure c'est trop tard, vieux ballot.
L'impermanence de la Nymphéa
Et sa durée de vie limitée
Sont le rappel de lui concéder
Une attention juste et attentive
Car elle ne sera peut-être plus là
Après les actions répressives
Qui rythment vos vies et vos âmes
Trouvant les autres malsains, infâmes
Vous les dupés pathétiques
De cet hypnotiseur narcissique.
Il nous reste à trouver la distance
Pour diminuer nos souffrances
Et trouver au milieu des épines
La sérénité antitoxine.
E.R/fev2012
Commenter cet article