La nouvelle pause clope, demande un minimum d’organisation. Un changement de mœurs comme si on avait touché à l’horloge du temps. Les bars s’organisent trouvant chacun des subtilités pour permettre aux fumeurs d’assouvir leur besoin de « taf ».
On trouve même des non-fumeurs qui se sentent exclus, car on a beau dire, ces nouvelles organisations créent des complicités. Ils sont en train de réinventer l’instant clope en moment chaleureux. En interdisant la clope on a recréé le plaisir adolescents de transgression, on fume en se cachant. Montrés du doigts quand ils opportunaient les non-fumeurs dans les lieux publics, ils on en fait sans le chercher exclus les non-fumeurs de leur moment privilégié, nombre de non-fumeurs enfilent eux aussi leur manteau pour partager ce moment de partage relationnel. Cherchez l’erreur.
Dans cette nouvelle société de l’interdit, on pense pouvoir modeler les gens au gré des coûts de la santé. On diabolise les fumeurs, mais si les fumeurs étaient obéissants qui compenserait cette manne d’argent que le fumeur verse à l’état, il est plutôt cool le fumeur de laisser voir son fric partir en fumée avec pour toute reconnaissance un message de mort imminente… non ?
Et que penser de ceux qui boivent trop, ceux qui sont en surpoids ou obèses, pour qu’ils adoptent un comportement qui ne coûte pas à autrui en matière de coût de la santé.. jusqu’ou va-t-on nous emmener dans l’interdit ??
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