Le chemin de la vie s'accompagne de découvertes, de joies, mais aussi de blessures. Le temps s'égrène ainsi , marquant notre cœur de rencontres, joies et pertes de la vie. Il y a des regards qui nous ramènent à la vie, qui nous offrent une autre chance de cicatriser le coeur brisé, de rapiécer ce qui nous a morcelé.
Et puis, reste l'envie de s'enduire d'une nouvelle peau pour effacer ce qui nous empêche d'avancer. Voyage dans l'abyme présent, c'est comme si la nature aussi se désagrégeait, puisque tout à coup notre regard ne voit plus ses beautés, ne s'arrêtant que sur ce qui défaille. Pensée positive d'une douche où l'eau qui coule nous purifie du mal-être qui coule en nous, rêver d'une nouvelle peau, nouvelle vie qui coulerait sur nous nous offrant le cadeau suprême de l'insouciance de l'enfance à l'horloge intacte, et de la connaissance de l'adulte qui a roulé sa bosse.
Fleurs d'eau faisant naître un ruisseau de paix tout autour de soi, cassant les rythmes de cent à l'heure dans lesquels nous vivons. Et puis réouvrir les yeux , réentendre le tic tac de l'horloge qui inlassablement se libère du poids du temps, reprendre le masque mortifié de cette société, faire comme si tout était parfait, et couler chaque soir un nouveau masque de paix quand le rideau de l'efficience tombe.
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