Sa nuque est une vallée endormie
Sur laquelle coule une rivière d'or.
Lieu saint de l'alchimie
Endolori jusqu'alors.
Mais ces deux êtres en osmose
Tapis dans leur forteresse
Se couvrent de douceur pécheresse
Celle qui, paupières mi-closes
Se déguste encore et encore
Jusqu'au chemin de son corps.
Noyée dans son regard ensorcelant
Elle ondule ses courbes suggestives
A la recherche d'émois tourneboulants.
A l'abri dans ce sanctuaire
Telle l'oasis de l'allégresse
Ses bras autour d'elle , en estuaire
Suave, il la couvre de caresses,
La menant lentement à l'ivresse.
E.R janvier2015
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